12 Janvier > 13 Mars 2024
Vernissage Jeudi 11 Janvier 18h
en présence de Michael Ackerman

MICHAEL ACKERMAN
SMOKE (and more)
La box galerie et L'Enfant Sauvage sont heureux de s'associer pour cette exposition de Michael Ackerman, la première en Belgique.
Les deux lieux proposent de larges extraits de SMOKE, qui a fait l’objet de son plus récent livre, publié par les
éditions de L’Axolotl, ainsi qu’une sélection de ses images les plus emblématiques.
Michael Ackerman sera présent aux deux vernissages et dédicacera ses ouvrages disponibles.
Né à Tel Aviv en 1967, Michael Ackerman passe son enfance et sa jeunesse aux USA,
où sa famille a émigré en 1974. Il vit aujourd’hui à Berlin.
« Dès sa première exposition, en 1999, il s’est imposé comme porteur d’une écriture nouvelle, radicale et singulière. Son approche de Bénarès, réunie sous le titre End Time City, rompait avec tout exotisme, toute tentative de description, toute anecdote, pour questionner le temps et la mort avec une liberté qui lui permettait de passer du panoramique – dont il renouvelait l’usage – au carré ou au rectangle.
En noir et blanc, avec une prise de risque permanente qui l’amenait à explorer des lumières impossibles, il laissait éclater le grain pour imposer des visions énigmatiques et prégnantes. Qu’il s’attache à garder trace des derniers moments de Time Square
habité par des paumés ou des prostituées ou qu’il conserve, en Pologne ou en Italie, le souvenir de visions de lumière et de personnages étranges, il installe toujours un monde en déliquescence, flottant, au bord du gouffre.
La tonalité est sombre, les images énigmatiques et tendues, le temps à la fois suspendu et en déséquilibre, le monde est taraudé par une douleur sourde, un mal-être permanent. De fait Michael Ackerman recherche – et trouve – dans le monde qu’il traverse les correspondances à son malaise personnel, à ses doutes permanents, à
ses propres angoisses. Il l’avoue, discrètement, en réalisant régulièrement des autoportraits, qui n’ont rien de narcissique, mais qui disent qu’il sait appartenir à cet univers qui va mal. »
Christian Caujolle, in Agence VU’ Galerie, Photo Poche n°107, Actes Sud, 2006