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1010 Collectif
Tom Lyon & Pauline Vanden Neste

14.01.21 > 13.03.21
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1010​ HARDENNES

1010 est un projet photographique en commun, une performance partagée entre 10 photographes qui se sont lancés le défi de fournir chacun 10 images d’un lieu-dit. Pour ce troisième opus, le choix s’est porté sur les Ardennes Belge. Au final, ces 100 photographies tentent d’offrir une image de ce lieu, une vue subjective, 10 regards libres qui n’en forment plus qu’un.

Photographies de : Marie Sordat, Sarah Lowie, Christopher de Béthune
Manu Jougla, Maxime Lemmens, Renée Lorie, Pauline Caplet, Thomas Marchal, Mathieu Van Assche, Simon Vansteenwinckel.

(YOUNG TALENT)  Tom Lyon & Pauline Vanden Neste

“On est venus ici pour la vue”

En 2019 démarrait le chantier du projet CityDocks mené par Atenor, à proximité immédiate du bassin de Biestebroeck au sud d’Anderlecht. En face, sur l’autre rive du canal bruxellois, le quartier Aurore, une succession de 7 immeubles construits dans les années 60, assiste aux bouleversements immobiliers qui transformeront les environs. 200 logements devraient être construits afin de redynamiser cette ancienne zone industrielle en déclin, une stratégie de transformation s’inscrivant plus largement dans le Plan canal. La zone du canal est un des plus grands enjeux urbanistiques du Bruxelles de demain qui tente de répondre au “boom démographique” à venir. Ces projets privés ne font cependant pas l’unanimité au vu du manque de logements sociaux et de la disparition progressive des activités industrielles à Biestebroeck. Une chose est sûre : le quartier Aurore sera lui aussi amené à changer radicalement dans les prochaines années. En attendant, le quotidien suit son cours. Plusieurs vagues d’immigration ont rendu au fil du temps le lieu hétéroclite. On y rencontre surtout des vies particulières, des moments suspendus, des solitudes, une certaine beauté. Tom Lyon & Pauline Vanden Neste

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FOTOTEK FOUNDATION
(Vincen Beeckman & Kasper Demeulemeester)

18 Mars > 24 Avril 2021

Vernissage Jeudi 18 Mars 13h > 20h (sur inscription)

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Lokal Fototek Foundation

Vincen Beeckman & Kasper Demeulemeester

A l’occasion de l’exposition à L’Enfant Sauvage La Lokal Fototek Foundation éditera deux publications basées sur deux collections d’archives bruxelloises - le catalogue spatial Frimousse et les albums personnels de la famille Cocozza. Ils ont proposé aux artistes Kenneth Mottar et Nick Defour d’intervenir sur ces séries d’images et de réaliser une publication.

La Lokal Fototek Foundation a composé pour l’occasion neuf règles à suivre qui forment un dogme de fabrication des publications : 

 

  1. L’artiste partira à chaque fois des images imprimées sur du papier tactile lisse ou bronzé.

  2. L’équipe de la Lokal Fototek Foundation imprimera les photos en format original et non distordu.

  3. La publication ne devra pas être spécifiquement lisible, ne devra pas raconter une histoire compréhensible. Elle vivra sa vie ou une autre vie.

  4. L’image photographique ne sera pas considérée comme un objet de valeur. Elle ne sera donc pas divine mais il sera permis de lui apporter douceur et amour.

  5. Le format de l’édition sera à chaque fois différent ou/et utilisera un matériel varié.

  6. Le budget de chaque édition sera fixé à €1.000, ce compris les sous pour l’artiste en tenant compte de l’index ou du majeur.

  7. L’artiste recevra une montre et aura au maximum un mois pour rendre une proposition.

  8. La publication sera vierge de toute marque déposée et de tatouage. Un pochette chocolatée enrobera la publication et indiquera sa provenance.

  9. Les archives et les auteurs ne devront jamais avoir été au restaurant ensemble

 

"The Lokal Fototek Foundation" est un projet lancé par deux artistes bruxellois Kasper Demeulemeester et Vincen Beeckman, alias Franky et Johnny Heyvaert.

 

LA FONDATION LOKAL FOTOTEK est un projet consacré à la photographie locale, sous toutes ses formes. Régulièrement, des expositions ont lieu, des publications sont aussi éditées pour présenter la collection grandissante au public.

 

La Fondation est un espace physique dans le Quartier Heyvaert, à Bruxelles, et rayonne de là vers le reste de la ville et au-delà. C'est un lieu où peuvent émerger des collaborations photographiques avec les gens du quartier, à partir de nouvelles images (qui peuvent être réalisées dans le Fototek lui-même, chez les gens, ou dans la rue) ou en collectant leurs anciennes photographies, en les archivant et en les reproduisant.

 

THE LFF est un projet totalement gratuit, la seule richesse qu'il envisage est la richesse iconographique cachée sous la surface de Bruxelles. Tout le monde est absolument invité à coopérer à la Fondation, tout est possible si cela correspond aux principes de la Fondation.

Vous verrez rarement Franky ou Johnny dans le bureau, leurs terrains de travail sont les rues du quartier, où ils écrivent tout ce qu'ils voient, où ils construisent des mémoriaux pour voitures, où ils collent des photographies de voitures miniatures aux portes et aux murs. Peut-être les verrez-vous travailler avec de la pâte à modeler, peut-être les trouverez-vous à la taverne Le Cadre sprl en train de boire du pur jus de gingembre, en parcourant les rues de Liverpool et de Heyvaert.

 

Interview by Fruit RadioArtist Name
00:00 / 14:28

Loic Seguin
Antoine Grenez


06 Mai > 17 Juillet 2021

Vernissage Jeudi 06 Mai 17h > 21h 

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Loic Seguin

Half Light​

«Half Light» est le fruit de rencontres à cœur ouvert entre Loïc et les personnes avec lesquelles il se rapporte dans sa «vraie» vie. Il n'y a pas de prétention d'artiste. Ni aucun besoin voyeuriste de représenter des gens hors de leur univers. Sa photographie est authentique, directe, simple. Pas de gadgets.

 

«Ces photographies ont été prises à Paris pendant une période de deuil. Je sentais que je devais regarder les gens face à moi. Sans masque social. Les premières images ont souvent été prises au pied d’un mur. Puis des liens simples se sont créés, aboutissant pour certains à des prises de vue dans leurs appartements. J'ai voulu saisir l’intime : les marques, les cicatrices, les ventres, les dos, les moments d'absence, les lignes fixes. Ce qui fait leur identité et leur courage à tenir debout." - Loïc Seguin

 

La façon dont Seguin dévoile les gens de Belleville et de la Place des Fêtes est unique. Cela n'aurait pu être fait que par un initié. C'est sa force: simplicité et simplicité. Les portraits sans prétention déclenchent notre curiosité - Qui sont ces gens? D'où viennent-ils? Comment ont-ils laissé le photographe approcher d'aussi près? C'est intime? L'obsession. La pratique rigoureuse et constante. La haute qualité stable de ses images, malgré la quantité élevée.

Ce sont les références que Seguin présente sur son premier livre, qui est publié par Void.

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Antoine Grenez

RÉSISTANCE HEUREUSE 

"Résistance heureuse prend racine dans une volonté de faire reconnaître la club culture comme le point de convergence, le point de symbiose de nos aspirations socio-culturelles. Cette expérience hors code génère de nouvelles perspectives d’effervescence social pouvant devenir la source d’une nouvelle créativité collective. Nous avons beaucoup à apprendre de la désorganisation. C’est une culture qui permet à la collectivité de prendre le pas sur une individualisation toujours grandissante, notamment grâce à ses valeurs inclusives. Tout le monde est amené à participer à cet engagement sensuel pour créer des moments de libertés hors du temps.

Après avoir réalisé l’importance du pouvoir cognitif de la connexion émotionnel d’une foule, mon intérêt pour mon propre travail est tombé à zéro, mon monde sensible était désorienté car je n’avais jamais vécu quelque chose d’aussi puissant. Je n’ai pas touché mon appareil photo pendant les quatre mois qui ont suivi. Il faut comprendre que cette expérience ne peut se transmettre visuellement, elle doit être vécue et cela à fait naître une énorme frustration créative dans ma pratique personnelle.

Peu de temps après, j’ai commencé à organiser des soirées avec mon collectif CHANOIRS. C’était très instinctifs, c’est seulement maintenant, avec la prise de recul, qu’il m’apparait clair que ces deux événements sont liés, une volonté de sortir du médium artistique pour proposer des expériences vivantes et alternatives. Réconcilier l’art avec l’existence à travers la collectivité.

Après avoir renouer avec mon appareil photo, j’ai commencé à photographier avec pour objectif de collecter ces célébrations.

L’archivage de tous ces moments dressent la force vivante du souvenir et du passé, observer de manière tangible la route déjà parcourue, être porteur de notre propre mémoire, rendant supportable le défilement des années et suggérant que le vrai noyau de l’existence se trouve dans notre capacité a tailler un chemin qui nous est propre entouré des gens que l’on aime.

Résistance heureuse est un remerciement à toutes ces rencontres d’une soirée, toutes ces discussions enivrées, tous ces personnages surréalistes qui m’entourent au jour le jour, merci à tous les acteurs de la scène bruxelloise qui œuvrent à rendre notre nuit si dynamique, on se retrouvera tous bientôt." Antoine Grenez

Renée Lorie, Dinaya Waeyaert, Joselito Verschaeve

09 Septembre > 30 Octobre 2021
Vernissage jeudi 09 septembre - 18:30

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Renée Lorie

Skipper, can I cross the river?

An island is an island is an island with its forest, seashore, fishing lines and broken glass found on the shore. A phantom venue, the extended dream. How small can an island be before we stop counting it an island? Do we still exist? Without this land, who are we?

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Renée (° 1989) lives and works in Brussels. She captures a world full of contrasts. Her images show disharmony, memories in nowadays. Emptiness and fullness, day and night, white against deep black backgrounds. Coolness and heat, burning ice. The present and the absent. She’s looking for attachment, but captures displacement too. Themes are the uncanny, abjection, the enigmatic, isolation vs connectedness. Fictional worlds to overthink reality, vulnerability and resilience. Creaking discomfort in down, a sensory touch in a flat image. A glimpse, an error, disturbance, the lyrical. Distance, yet close framing. She uses the dark room, groping for light. Light traversing trees and water, that lives on the tide during spring. Everything is strange, yet daily and known. Trees, water, horse and dew, rustle, a man in a suit, sand mountains and a statue. 

Dinaya Waeyaert 

Come Closer

Come Closer is about my love for a woman, her name is Paola.

We fell in love four years ago. Ever since, I have felt the urge to photograph her every day. As part of this series you will find mostly color and black-and-white 35mm pictures accompanied by polaroids, notes and contact sheets, but it also features videos.

The work feels like an intimate conversation between her and me. I am an observer trying to grasp every playful moment, every moment of connection. Seeing someone so versatile and constantly changing, I tend to overload her with my presence. And then there is she, my subject, someone who feels more like a muse to me. Loving me like no one ever did.

In Come Closer you get to see the love between two women from up close.

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I am a Belgian artist based in Brussels. After finishing my education at School of Arts Ghent in 2018, I self-published my first book Personal Collection.
Ever since I started photographing I focused on people who were closest to me. The ones that I’ve known for a long time or the ones that I feel drawn to. When we grow older our relationships with the people around us evolve. Somehow I feel the need to hold on to this by making images. Already now when I look back at all the pictures I’ve taken, it feels like a family album where everyone, even myself, changes every day.
I take a lot of pictures. Every series I’ve made is built around a great deal of images. This is a certain obsessive way of working I have always loved.

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Joselito Verschaeve

‘If I Call Stones Blue It Is Because Blue Is The Precise Word’

‘If I Call Stones Blue It Is Because Blue Is The Precise Word’ puts an order to Joselito’s work that is placed between day-to-day encounters and fiction. 

His work is based on building a setting for a narrative to grow, giving you a few pillars in literature, dystopia, and world-building. 

The sequence isn’t here to hold your hand, rather to loosen and tighten grip on different moments, leaving you space to gather fragments of a story. 

As he pulls out images of their original context the reader is allowed to do the same, with an overarching theme that keeps writer and reader in the same world.

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Joselito Verschaeve (*1996) is an artist living and working in Ghent, Belgium.
With a practice focused on the photographic medium, often having the photobook as a point of interest. Working in themes of dystopia, world-building, and literature. 

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Antonio Jiménez Saiz & Stéphanie Petitjean

05 Novembre > 21 Décembre
2021
Vernissage jeudi 04 Novembre - 18:30

 

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Antonio Jiménez Saiz  

tant de poussière, et moi si sourd

« Tant de poussière, et moi si sourd » est une épopée murie dans le silence d’un quotidien ou les mots se donnent à méditer.

Si la maladie est un exil de soi, être bipolaire est un naufrage ou chaque jour soulève un deuil sur la beauté du monde. Ce n’est pas un ouvrage de médecine, les médicaments suffisent déjà, c’est un livre ou la mélancolie se décline le corps dans la mélasse, frêle,

de toutes teintes et coloris.

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"Auteur de quatre ouvrages auto-édités, Antonio Jiménez Saiz invite la lumière dans les ténèbres de sa vie intérieure. Qu’il aborde la mort en sursis ou la mort de l’esprit, le photographe bruxellois se cherche dans l’autre et dans la nature intimement mystérieuse avec une sensibilité granuleuse et fragile, tantôt mystique, tantôt ludique." Sophie Soukias

Stéphanie Petitjean

Prudents comme les serpents

CHAOS, KHAOS, ABÎME

 

Confusion générale des éléments de la matière, 

avant la formation du Monde.

 

Ensemble de choses sens dessus dessous, et 

donnant l'image de la destruction, de la ruine, 

du désordre.

 

                                        Du chaos naît la lumière.

 

Prudents comme les serpents se présente tel un hommage aux (trans)mutations,

celles des âges de la vie et du temps flou qui les entoure.

Par une transition du chaos vers l'apaisement, cette série vient ancrer une fin de cycle.

Une révolution complète.

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"Photographe à la pratique aussi quotidienne que nécessaire, Stéphanie Petitjean archive ses souvenirs depuis une dizaine d'années en un empilement de pellicules resté muet jusqu'ici.

L'exposition "Prudents comme les serpents" (bientôt accompagné d'un livre éponyme à paraître aux éditions "Yellow Now") donne la parole à ce travail de l'ombre.

Après avoir tourné sept fois la langue dans sa bouche, on ose parfois faire face à son propre silence." R.dH.

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