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Chloé Azzopardi
NON TECHNOLOGICAL DEVICES


17.01 > 16.03.25
Vernissage Jeudi 16 Janvier - 18h

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"Non technological devices" est une fiction futuriste dans laquelle l'artiste explore d'autres formes de cohabitation avec le vivant et ouvre des pistes de réflexion sur ce qui pourrait être une iconographie d'autodéfense écologique.

 

Les "non technological devices" sont des outils composites issus d’éléments naturels glanés, assemblés de manière à mimer les artifices technologiques qui peuplent notre quotidien. Entre productions rudimentaires et créations de science-fiction, ces artefacts sont autant des prolongations de corps que des entraves. Associés à des artefacts inventés dont l'usage reste à découvrir, ils créent ensemble un univers fictif fonctionnant comme un miroir tendu à nos fantasmes du futur.

 

Avec ce projet, l'artiste souhaite créer de nouveaux désirs, générer des images qui puissent être des ressources pour nos imaginaires.

Comment faire voir un futur alternatif face à nos rêves d'un monde hyper-artificialisé guidé par la course au progrès technique ? À l’aide de la fiction et du jeu, C.Azzopardi cherche d’autres manières d’imaginer les vies augmentées, créant des cyborgs organiques dont le but serait d’inscrire le corps différemment dans l’environnement. Elle utilise le décalage et le détournement poétiques d’artefacts symboles du progrès technique pour interroger notre rapport au vivant, à l'extractivisme et à la disparition des « ressources » terrestres utilisées pour construire les composants de nos objets technologiques.

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Chloé Azzopardi est une artiste plasticienne vivant et travaillant sur une île à la périphérie de Paris. Elle travaille sur des projets au long-court mêlant photographie, performance et installation. Au croisement de la photographie expérimentale et documentaire, ses images génèrent des mondes fictifs, dont l'étrangeté et la sensorialité sont exacerbées. Ses recherches portent sur l'écologie, les nouvelles technologies et la construction d'imaginaires post-capitalocènes.

Elle a reçu le prix "Nouvelles écritures de la photographie environnementale" du festival La Gacilly et la bourse Artiste émergent de la Lucie Fondation et a été résidente de la Villa Pérochon sous le mentorat de Joan Fontcuberta.

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